Tout se perd et tout se confond, tout est léger, tout est
fragile.
On ne possède rien.
Tout juste sans bouger quelques secondes de beauté, une
patience ronde, sans désir.
Un peu de bonheur sage passe ; on le retient entre le pouce
et le majeur de ses deux mains.
Il faut toucher à peine.
J'ai appris à toucher à peine, à effleurer.
Je venais d'une immobilité complète, et ces gestes me
convenaient.
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